Péridurale or not? On jase



J’ai des amies qui ont fait avec, et d’autres sans.

J’ai testé les deux et je voulais vous faire part de ces expériences. Je ne suis pas franchement du genre à m’étendre en public sur l’accouchement de manière générale. Mais cette réflexion a débuté par une conversion qu’Océane a amorcé sur la douleur de l’accouchement (allez savoir où elle trouve ce genre de discussion). 

Est-ce que ça fait mal? Parce que moi je n’aurais pas d’enfants si ça fait mal…

Bon en dehors du fait que je lui ai dit qu’elle était encore jeune pour y penser, je lui ai dit la vérité. Oui ça fait mal… Mais ça passe et on oublie assez facilement. Mais elle ne semblait pas trop y croire (normal!) et reste convaincu qu’elle n’aura pas d’enfants.
Bref, je me suis alors posée la question pourquoi, actuellement, de plus en plus de femmes ont recours aux méthodes dites naturelles et pourquoi proportionnellement autant de femmes choisissent la péridurale posée très vite ou la césarienne (parce oui cela existe encore les césariennes de « confort », et je ne parle que de celles-ci).

Je pense avoir ébauchée une réponse suite à ma conversation avec Océane…La peur de souffrir. Cette vilaine habitude que l’on a depuis l’enfance… Parce qu’on peut être inconscient et se retrouver toutes les semaines avec des égratignures, des fractures, des bleus, des bosses etc. avant nos 12 ans; et développer une peur bleue de souffrir à l’intérieur.
Parce que d’imaginer notre corps se disloquer s’agrandir comme jamais, ça peut faire peur.
Parce que non, ce n’est pas quelque chose que l’on a déjà connu et que non, on ne souffre pas pour le plaisir.

Mais l’accouchement est sensé t’apporter ta bulle de bonheur…Oui certes 2 heures 

Dans mon cas par exemple, la naissance d’Océane ultra médicalisée, ne m’a absolument pas convaincue et j’ai pu me réconcilier avec mon corps, qu’après la naissance d’Ulysse. Parce que même s’il n’y avait de « naturel » que le fait de ne pas avoir de péridurale, j’étais (et je le suis encore) complètement satisfaite de ce que j’ai vécu à ce moment-là. Et je pense que c’est grâce à cette expérience que j’ai finalement pu sans m’en rendre compte et sans le vouloir nécessairement, aboutir à mon troisième accouchement sans péridurale. 

Alors que pour Léto les médecins m’ont fortement recommandé d’être sous péridurale et que j’étais prête à le faire, ma rencontre avec l’anesthésiste quelques heures avant a modifié quelques peu ce projet. Au fur et à mesure que je lui parlais de ma « mauvaise » expérience avec la péridurale,  j’ai vu en face de moi un médecin qui a pris le temps et le soin de me dire que si j’avais trop peur, je pouvais aussi accoucher comme bon me semblait et qu’il pouvait aussi y avoir des alternatives à la piqûre.
Quand je repense à ce moment, et à ces instants, je ne regrette finalement pas mon « non-choix » de mettre au monde Léto sans péridurale. Comprenez-moi bien, mettre au monde un bébé de 6 mois qui pèse 1kg200 n’est pas du tout comparable avec un bébé né à terme. Lors de ce dernier accouchement, je n’ai pas souffert, c’était juste long. (Je reviendrais probablement un jour sur ce deuil, pour le moment je pose des faits, tout simplement)

Alors voilà, revenons au choix des femmes. Ne pensez-vous pas qu’il ne devrait pas être seulement guidé par la Peur?
Je vous souhaite un bel accouchement Femmes du Monde, avec ou sans péridurale, avec ou sans césarienne, le but étant au final d’être en harmonie avec soi. Et si cela ne se déroule pas comme prévu, prenez du temps pour recoller les morceaux et vous reconstruire sans peur.


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